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Les aventures d'une Frenchie en Oz...

jeudi 21 août 2008

Epic fail... And success.

D'abord la bonne nouvelle.

Aujourd'hui je me suis levée encore plus tôt que dimanche. Si, si. 9h. (C'est pas ça la bonne nouvelle, hein, c'est ce qui suit...)
Je suis allée passer un entretien d'embauche.

J'ai découvert pour quel job quand je suis arrivée sur place.

Oui, bah parce que comme j'envoie des CVs en veux-tu en voilà sur internet et que j'ai une mémoire de poisson rouge, bah forcément quand on me dit "Bonjour, je suis l'entreprise à laquelle vous avez envoyé un CV"... Bah je dis "Ah oui bien sûr!" parce que je suis polie. Des fois.

Donc, c'est une entreprise qui aide les assoc' humanitaires à récolter des fonds dans le but de faire des campagnes publicitaires (pourquoi pas pour aider immédiatement je sais pas mais bon c'est déjà ça).
D'ailleurs j'ai eu grâce à ma petite connaissance du milieu télévisuel pu répondre à une question.

"Vous savez combien coûte une pub à la télé?
-Exactement non, mais plusieurs dizaines de milliers de Dollars, ça c'est sûr.
-30 000$
-Ouais... Et ça diffère suivant la plage horaire et le programme diffusé il me semble.
-Tout à fait, c'est pourquoi des associations comme la Croix Rouge, entre autres, ont besoin de nos services."

Parce qu'au début j'étais un peu flippée.
Déjà quand je suis arrivée, j'étais pas seule. Y'avait au moins 8 personnes dans 3m2, ça faisait beaucoup.

Ensuite, je me suis présentée, 4fois, le temps que les standardistes imprègnent mon nom.
"Rivoal, my name is... hum "Waïvoèyl"?
-And how do you spell that?
-R.I.V.O.A.L.
-Ah yes, Maud.
-Certes..."

Puis elles m'ont filé un joli papier à remplir genre:
Quels sont vos buts professionnels? Euh... Gagner des sous.
Et quels sont vos intérêts? Euh, honnêtement? En ce moment, dormir, manger aussi à l'occaz' ça peut être utile...
Et que comptez vous accomplir au sein de notre entreprise? Nan mais je t'en pose moi des questions?

Bref, finalement, j'ai fait ma paaaauvre petite Française qui capte pas tout et j'ai demandé à la standardiste:
"Euuh, squiouze mie? Daze ite mateur if aïe donte hainesoeur tout ôle ze couèstion'z, aïe donte willy catche the difwent minin'gze..."
"Oh no, not at all" qu'elle m'a répondu.

Bah v'là ton papier quasi vierge alors!

Qui finalement n'a pas servi à grand chose, puisque quelques minutes plus tard, après un bref entretien, la mademoiselle me dit qu'elle pense que bien que normalement, elle fait un debrief pour voir qui engager ou pas, elle trouve que je correspond au profil et que "Un essais mardi, ça vous dit?"

Comme ça me convient, j'ai rendez vous mardi midi pour aller crapahuter dans la ville à la recherche de pigeons... pardon, âmes charitables qui voudront bien financer les campagnes de pubs de la Croix Rouge.
Et que même, le soir, j'aurais droit à un entretien avec le manager pour savoir si oui ou non, il veut bien me payer pour refaire pareil.

Sur ce, contente de moi, je m'en va.
J'arrive à la station de bus du Centre Culturel et là, la petite voix de mon pôpa me dit "Tu devrais aller voir des musées, visiter..."
Ok!

Je rentre dans le musée, fort sympatique d'ailleurs, où ils racontent l'histoire, la culture et les choses caractéristiques du Queensland (Etat dans lequel je vis, je le rappelle), et où j'ai pu admirer entre autres la maison typique du Queensland, des tortues Ninja de mer immenses que j'ai même pu toucher leur crâne, oui mais "gently please", une tarentule qu'on aurait dit qu'elle allait me bondir dessus (alors qu'elle est empaillée la sale bête), des possums, des pierres précieuses, des photos de concours de maillots de bain dans les années 60, ...

Puis j'ai reçu un coup de fil d'une agence d'emploi pour me proposer un entretien d'embauche pour une onglerie.

Alors j'ai quitté le musée, suis allée voir mon conseiller, ai pris le papier avec les coordonnées, et suis rentrée déjeuner.

C'est là que ça devient (pas) drôle.

Vers 16h, je suis partie de chez moi, pour aller à mon entretien.
J'ai pris un bus qui m'a emmené en Zone 4 alors que j'avais un billet Zones 1/2, je suis descendue du bus au milieu de nulle part là où on m'a dit.

J'ai cherché le 210 Gowan Road, ai trouvé à un croisement le 226, traversé, et trouvé le 206.
Après une heure et demi d'allers et retours sur une rue toute droite, en appellant l'onglerie régulièrement pour lui dire "Je suis devant tel numéro/rue/magasin" et m'entendre dire "Hum, je ne connais pas", j'en ai eu marre, j'ai rappelé en disant :
"Euh, on va remettre le rendez-vous à plus tard si ça ne vous ennnuie pas? Disons, quand j'aurais pu regarder moi même sur le net où vous êtes EXACTEMENT...
-Oui d'accord, je suis vraiment désolée de votre périple/clavaire (appellez ça comme vous voudrez), on se voit plus tard. Appelez-moi demain pour convenir d'un autre rendez-vous.
-C'est ça."

Et comme j'étais pas dans la bonne zone et que, forcément, j'avais plus de cash, j'ai du appeler un taxi pour retrouver la civilisation.
Bref, m'ont fait perdre 3heures et 38 Aus$ avec leurs conneries. Je m'en serais bien passée.

Reste plus qu'à voir comment mes 2 entretiens de demain vont se dérouler, et après, shopping avec Sam. J'espère que mes sirops sont arrivés :p.

Sur ce, dodo, parce que demain, je me lève (encore plus) tôt.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

salut demoiselle, je trouve que ton périple pour trouver ton onglerie est particulièrement bien placé au dessus de "this boots are maid for walking" sans blague.
Bonne chance et bon courage pour la suite!
bises.

TiteMaud a dit…

:D Hahahaha!
Certes.
T'as vu j'ai suivi tes conseils. J'ai fait de l'exercice. ;)

Young a dit…

Alors ca donne quoi cette recherche d'emploi?